QUATRIEME VOYAGE EN AMERIQUE DU SUD Nous sommes désolés pour ceux qui attendaient
la suite de nos aventures, elle a tardé à venir. Il est toujours aussi
difficile de voyager et d’écrire simultanément. De plus, le transfo de
notre ordinateur nous avait lâchés et je n’ai pu le remplacer qu’à Santiago. 24 janvier
Possédant le véhicule le plus petit des trois, nous partons en tête pour « ouvrir la route », suivis du Toyota avec sa petite cellule et du camion Unimog. Nous apprécions la maniabilité du BerliLand qui remplit parfaitement sa mission malgré ses 15 ans et 200 000 km.
Avellaneda et fuchsia.
Revoir Caleta Tortell vaut vraiment le détour mais visiter
le village demande du souffle. Les techniques de construction des maisons nous laissent
toujours perplexes.
Nous préférons le revêtement en tuiles de cyprès à la
tôle ondulée.
La piste en 2009 est élargie et les ponts en béton ont
remplacé ceux en bois.
quelques années après son ouverture par l’armée chilienne.
Un bac militaire gratuit nous fait traverser un fjord
pendant que Marie-Paule commente le journal devant notre ami Jacques,
que les Chiliens prennent pour un des leurs.
Le temps bouché limite malheureusement la vue sur les glaciers proches.
De retour à Villa O’Higgins, village de 500 âmes, nous retrouvons avec
émotion la petite maison où nous avions passé de bons moments avec nos
amis suisses Luciano et Véréna. Ils achevaient leur tour du monde cycliste
après plus de
Village de Villa O’Higgins, à l’extrême sud de la Carretera
Austral.
Direction le nord. où 1 000 km de piste nous attendent
jusqu’à la petite ville de Chaiten.
Plus de 500 paraît-il !
Une grande partie de la population proteste contre
l’installation de barrages hydro-électriques en Patagonie chilienne.
Pour alimenter un lac de barrage, il faut capter l’eau de toute une région, et transporter l’électricité demanderait la pose de pylônes à haute tension qui défigureraient une zone sauvage, magnifique et peu habitée, pour emmener l’électricité dans des villes situées à plusieurs milliers de kilomètres. Dans un pays tout en longueur ça n’est pas très rationnel. Qui contrôlera la multinationale qui possédera à la fois l’eau douce et l’électricité ? Suite en page 10
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