QUATRIEME VOYAGE EN AMERIQUE DU SUD

JUNIN DE LOS ANDES
FIESTA DEL PUESTERO


Dimanche 15 février 2009
Nous avions bien aimé cette fête l’an dernier mais n’avions pas assisté au « dressage » des chevaux. Cette année il y a foule, plusieurs milliers de personnes. Le public vient des petites villes de la région et de la campagne, ce sont des connaisseurs. Pas de touristes étrangers, seulement un autre couple d’amis français (qui avaient voyagé avec nous pendant un mois sur le cargo) qui vient de nous retrouver par hasard.
Des chevaux très rétifs sont montés par des cavaliers intrépides et experts. Le but est de rester sur le cheval au moins jusqu’à ce que la cloche retentisse, au bout de 10 à 20 secondes, nous n’avons pas pensé à compter.
L’ambulance n’est pas loin mais n’aura pas finalement à intervenir, malgré les chutes spectaculaires. Certains restent sonnés un moment, mais leurs copains les relèvent et on passe au suivant. Le rythme est très soutenu.

Les chevaux sont amenés à travers le terrain jusqu’à trois solides poteaux où ils sont attachés et harnachés alors qu’ils se débattent sauvagement.
Dès qu’un des trois chevaux est prêt, un cavalier le monte, la corde qui retenait l’animal au poteau est lâchée et l’épreuve commence pour lui. Le cheval part comme une fusée, fait tout son possible pour se débarrasser du cavalier, vous voyez les positions. Lorsque la cloche retentit, d’autres cavaliers sur des chevaux dressés ceux-là viennent encadrer le cheval sauvage et tentent de récupérer le cavalier pour lui éviter une chute.






Court entracte pendant lequel les enfants imitent leurs aînés.


Ces bottes sont faites du cuir très fin taillé dans les jambes d’un cheval.




Le vent violent soulève des nuages de poussière puis la pluie nous décourage et nous quittons la fête avant la fin.
Nous avons aimé le côté spectaculaire de cette fête, admiré la beauté des chevaux et l’agilité de leurs dresseurs mais pas apprécié les coups donnés aux chevaux qui les rendent à moitié fous. Entendre un cheval gémir de douleur lorsqu’il tombe ne nous plaît pas, quant aux cavaliers leur démonstration frise l’inconscience.
Il doit y avoir la queue à l’hôpital le lendemain… ou le soir même. Apparemment il n’y a pas eu de blessés graves. Pourvu que ça dure !

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