QUATRIEME VOYAGE EN AMERIQUE DU SUD
A Santiago du Chili, les demeures anciennes se font de plus en plus rares alors que les gratte-ciel aux façades de verre poussent comme des champignons. Les architectes délirent, est-ce bien raisonnable de concevoir un immeuble aux murs trapézoïdaux, (dont la base est moins large que le sommet, comme celui au fond de l’avenue), cela dans un pays sujet à de gros tremblements de terre ? Et comment feront les laveurs de carreaux ? Nous revenons avec plaisir à Valparaiso (la dernière fois c’était en 2004) et achetons dans un marché des duritos, petits fruits durs, une variété de noix de coco naines. Le goût est le même mais c’est bien difficile à casser.
Vues de Valparaiso.
Le port et des petits vendeurs de rue.
Journée de bizutage.
Scènes de rue.
Ascensor ou funiculaire
Port de Valparaiso.
Temps gris sur le Pacifique.
A Los Vilos le risque de tsunami (ou maremoto) est
pris très au sérieux.
Le ciel très pur et l’absence de pollution lumineuse permettent de
bien voir les astres depuis l’observatoire de Cruz del Sur, au-dessus
de Combarbala. Tout récent, il s’adresse aux touristes et les explications
des guides qui nous aident à trouver les constellations se font en espagnol,
parfois en anglais, exceptionnellement en français pour les groupes.
Chacun passe derrière les télescopes de 14 et 16 pouces et nous aurons
même l’occasion de voir Saturne et ses anneaux.
Les raisins sèchent au soleil.
Près de Vicuña, descente sinueuse et vignes arrosées au goutte à goutte grâce à des forages. Beaucoup ont été plantées depuis 2004. 25 mars 2009
La douane chilienne est à 2 100 m d’altitude et nous attaquons en
début d’après-midi la montée du paso de Agua Negra, peut-être le plus
beau col parmi tous ceux que nous connaissons. Nous avons franchi presque
tous les cols entre Argentine et Chili.
Les couleurs des montagnes sont extraordinaires. La piste longe un
lac de barrage d’altitude et remonte une vallée bordée de hautes montagnes
couvertes de neige et de glaciers. Le temps se couvre et les nuages
nous masquent progressivement les sommets, puis le brouillard s’épaissit
et la neige commence à tomber. Quel dommage, nous aurions tant aimé
voir ces montagnes, les photographier et vous en faire profiter. Insouciants, en T-shirt, nous sortons vite prendre quelques photos
au col, qui est aussi la frontière et entrons en Argentine sans autre
formalité. La douane argentine est beaucoup plus loin, au chaud
Ici meringue ou chantilly et chocolat ? Plutôt neige et poussière
!
Le lendemain matin, soleil radieux, alors au lieu de continuer la
descente vers la douane argentine, nous décidons de remonter au col.
La vue est époustouflante. Nous repassons près des pénitents. La route
est verglacée. Arrivés au col, 4 780 m, nous redescendons côté Chili
presque jusqu’au lac, jusqu’à 3 500 m. Nous ne le regrettons pas, les
couleurs des montagnes sont incroyables, les glaciers enfin visibles
parmi quelques nuages. L’après-midi nous franchissons le col pour la
troisième fois en moins de 24 heures. Notre autonomie nous autorise
ces allers et retours. Un véhicule monte à notre rencontre. C’est le combi vert et blanc
de Michel et Sonja, les Hollandais rencontrés à El Bolson, et nous sommes
très heureux de nous retrouver. Suite page 17...
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